Stéphanie Lavoie a déclaré: ‘Je n’envisage pas une vie comme ça, toujours allongée dans le noir. Je n’ai pas de qualité de vie, je ne peux pas vraiment sortir. C’est un coût exorbitant pour pouvoir continuer à maintenir ce mode de vie.’
Stéphanie Lavoie, une femme de 30 ans originaire de Drummondville, au Québec, et originaire de Dolbeau-Mistassini, se bat contre la maladie de Lyme depuis l’âge de 22 ans, soit depuis huit ans.
Incapable de travailler au cours des deux dernières années en raison de sa santé qui se détériore, Stéphanie a pris la décision déchirante de demander l’Aide médicale à mourir (AMM) pour mettre fin à sa souffrance prolongée. Malgré des efforts épuisants et la recherche de traitements alternatifs au Mexique, la qualité de vie de Stéphanie a rapidement décliné.
La lutte de Stéphanie a commencé avec le défi d’obtenir un diagnostic rapide de la maladie de Lyme, entraînant des douleurs sévères, des engourdissements et une détérioration générale de sa santé. Réfléchissant aux difficultés auxquelles elle a été confrontée, elle déclare : “J’ai commencé à avoir la maladie de Lyme il y a huit ans. À ce moment-là, nous ne savions pas ce que c’était. J’ai commencé à avoir des symptômes difficiles à relier.”
PM Trudeau on Canada’s medically assisted dying program: “we’ve always striven as a government to be there to support people’s rights and their choices” https://t.co/3cqc9PdaKY to sign the petition! pic.twitter.com/4KDpZFHznp
— Rebel News (@RebelNewsOnline) December 1, 2022
Le parcours des patients atteints de la maladie de Lyme au Québec est marqué par des obstacles pour accéder à des traitements appropriés. Stéphanie souligne le manque de reconnaissance au sein du système de soins de santé, déclarant: “C’est très frustrant, et cela apporte de la souffrance d’être remise en question et jugée, beaucoup de jugement car la maladie est encore, pour certains, presque un mythe de nos jours.”
La décision de Stéphanie de recourir à l’Aide médicale à mourir est ancrée dans la réalité austère de sa vie quotidienne. “Je n’envisage pas une vie comme ça, toujours allongée dans le noir. Je n’ai pas de qualité de vie, je ne peux pas vraiment sortir. C’est un coût exorbitant pour pouvoir continuer à maintenir ce mode de vie,” a-t-elle déclaré. Stéphanie Lavoie a une collecte de fonds pour aider à couvrir ses frais médicaux, vous pouvez faire un don ici.
Son histoire souligne le besoin urgent d’améliorer les systèmes de soutien pour les patients atteints de la maladie de Lyme et de sensibiliser davantage à leurs défis.